mardi 4 décembre 2018

Foire Galeristes, novembre 2018 (avec l'URDLA).


Mes gravures sont présentées à la foire Galeristes sur le stand de l’Urdla (avec Mario Merz, Éric Dietman, Katarina Ziemke, Benjamin Hochart, Emmanuelle Castellan, Jean-Luc Parant et Rainier Lericolais).
http://www.urdla.com

Nouveau dessin, Octobre 2018

                                                     Sans titre
                                                     Encre de chine
                                                     21 X 29,7 cm
                                                     2018

mardi 13 novembre 2018

Nouveaux dessins, septembre - novembre 2018.

                                                                 Sans titre                                             
                                                     Encre de Chine sur papier
                                                     21 X 29,7 cm
                                                     2018.



                                       Sans titre 
                                Encre de Chine sur papier
                                42 X 29,7 cm
                                2018.

Yia Artfair 2018 / Stand URDLA, Carreau du Temple, Paris.


Avec Jean-Luc Parant, Rainier Lericolais , Rob Mazurek , Damien Deroubaix, Katarina Ziemke, Emmanuelle Castellan et Jean-Luc Manz. 

.rtf (générique), installation in situ , Le Silencio, Paris, 2018





Images de Chloé Pernet, 2018.



.rtf (générique)

Dimensions variables

2018.



Beaucoup d’artistes s’attachent à décrire la ville, peu cherchent autant que Nicolas Aiello à l’écrire. Sa série rtf résulte de longues déambulations dans les rues de grandes villes européennes ou américaines. Aiello photographie sans arrêt, se retrouvant bientôt à la tête d’un grand nombre d’images. Plutôt que d’opérer une sélection en ne retenant que les plus révélatrices d’une morphologie ou d’une personnalité, il conserve cet excès.

Leur montage n’est pas organisé dans le temps, comme au cinéma, mais plutôt dans l’espace. Chaque photo est insérée entre deux autres, créant ainsi avec ses compagnes de longues lignes urbaines. Après chaque ligne, il faut aller à la ligne. C’est ainsi qu’on apprend à lire - ou à écrire : en faisant des pages d’écriture.

Chaque ville est donc une page d’écriture, sans être tout à fait écriture à la main. Les pleins et les déliés sont ici remplacés par des photos de pleins et de vides, du bâti et de l’espace. Loin de chercher à enjoliver, raffiner ou enrichir ces hiéro­glyphes urbains, Aiello les aligne dans ce qu’ils ont de rustique voire de brutal. RTF signifie Rich Text Format, littéralement « for­mat de texte enrichi ». C’est un standard de traitement de texte, à vrai dire assez peu riche ou sophistiqué. Il était donc logique que la litanie de ces images fût imprimée sans raffinement, à la façon dont nos imprimantes produisent du texte au quotidien, en noir et blanc et sans souci d’élégance.”



Texte de Guillaume Monsaingeon dans le catalogue de l’exposition Villissima à l’Hotel des arts de Toulon (Édition Parenthèses).



Merci à la Galerie Modulab (Metz).


Portfolio de 5 gravures : 9 avril 2013 / Production URDLA, 2018.


9 avril 2013
5 eaux-fortes : Libération, Le Figaro, Le Monde, L'Humanité et L'Équipe, Le 9 avril 2013
2 de 58 X 41 cm, 2 de 46 X 36 cm et 1 de 69 X 48 cm.
2018.
13 ex. et 10 portfolios numérotés et signés.
Production : URDLA.


Ces 5 eaux-fortes forment un portfolio intitulé « 9 avril 2013 ». Elles ont été réalisées lors d’une résidence à l’URDLA à Villeurbanne.
Le point de départ est le même pour ces cinq estampes, qui peuvent être montrées de façon individuelle mais qui forment un ensemble.
Après m’être rendu au kiosque à journaux pour acheter un ensemble de quotidiens datés du même jour: Le Monde, Libération, le Figaro, L'Humanité et L'équipe, j'ai retranscris -redessiné- un ensemble d'informations du contenu de chaque journal sur une plaque - informations, publicités, codes, ... Chaque gravure reprend le format du
quotidien correspondant.
Le contenu du journal devient presque illisible, le contenu s'envole donnant place à une présence graphique, une trame. Cette matière de mots est retranscrite à l'endroit, à l'envers (je joue ainsi sur le principe même de la technique de la gravure) et l’écriture automatique intervient par moments comme une respiration entre ces mots.
Le tout forme des pièces de “tissus d’encre” réalisées avec un ensemble d' informations contenues dans les journaux, traitées différemment suivant la couleur politique du journal, les informations, l'actualité, son format de page, mais aussi la main qui retranscrit, qui redessine le contenu.





Nouvel atelier à Paris.